Sourcière, duo -Y-

Chape I
Photo : Studio sud

Les clairons celestes, 2021.
Photo : Studio Sud

Plan de l’île des faisans aménagée pour la négociation du traité des Pyrénées, XVIIe siècle
Le postulat de départ de Sourcière a été de considérer l’eau comme un support de mémoire, pouvant être consulté comme une archive. Ce choix a été induit par la forte présence de praticiens de médecine alternative sur le territoire appliquant “la programmation” de l’eau, inspirée des études de Jacques Benveniste ou encore Masaru Emoto. Nous nous sommes entourées de professionnels de pratiques alternatives tels qu’un géobiologue, une naturopathe, une chamane, un médium, un magicien énergéticien afin d’être accompagnées dans la détection des flux invisibles et leur fonctionnement. Ce fut aussi un accompagnement dans la compréhension des outils curatifs liés à l’univers floral et minéral depuis son implantation symbolique dans notre imaginaire collectif. Nous avons alors abordé le Pays basque comme un corps malade et détecté les noeuds émotionnels en lien avec l’histoire locale de la chasse aux sorcières par le prisme de la rabdomancie. Nous avons pris pour point de départ l’île des Faisans qui a aujourd’hui un statut de condominium, lieu de pacte transfrontalier historique entre la France et l’Espagne. Celle-ci fut pour nous le premier levier, car l’une des sous trame de la chasse aux sorcières était la stabilisation politique de la frontière. Notre premier contact avec l’île des Faisans, via les baguettes, nous fait savoir que les traités militaires signés au fil des siècles ont étouffé l’île de trois chapes sellant sa fluidité énergétique. Une enquête de quatre mois s’initie, dans le but de lever ses trois chapes.




Centre d’art Image/ Image, vue de l’exposition Sourcière. 2021
Photo : Studio Sud

L’empoisonneur, série Chevalier de Lumière. 2021
Photo : Studio Sud

Magma, série Chevalier de lumière. 2021
Photo : Studio Sud

Seapunk, série Chevaliers de lumière. 2021
Photo : Studio Sud

La Justice, série Chevaliers de lumière. 2021
Photo : Studio Sud

Le radeau nocturne, 2021.
Gant Inessa, chaîne, cuivre, miroir, planches brûlées.
Photo : Studio Sud

Détail de broderie, Inessa, 2021.
Artisane brodeuse,
Clémentine Brandibas

Détail , Roland, 2021.
Artisane brodeuse, Clémentine Brandibas
Artisane perruquier, Murielle Nisse



Inessa, 2021
Collaboration : La ganterie de Saint Junien et
l’artisane Brodeuse, Clémentine Brandibas
Photo : Studio Sud



Roland, 2021
Collaboration : La ganterie de Saint Junien,
l’artisane Brodeuse, Clémentine Brandibas et
l’artisane pérruquière Murielle Nisse
Photo : Studio Sud



La tour du Sanglier, 2021
Bloc de sels et pavillon de cor
Photo : Studio Sud



Série Chevalier de lumière, 2021.
Dessin digitaux
Le projet Sourcière est réalisé en collaboration avec l’association LA RÉCIPROQUE, la manufacture des gantiers de Saint-Junien, avec les artisanes d’art Clémentine Brandibas, brodeuse, et Muriel Nisse, perruquière, le compositeur Ramón Del Buey et l’artisan réparateur d’instruments à vent Simon Michot. Il est produit par l’association COOP avec le soutien du Ministère de la Culture - DRAC Nouvelle-Aquitaine, de la région Nouvelle-Aquitaine, du département des Pyrénées-Atlantiques et de la Communauté de communes Porte Océane du Limousin.