Ce projet est né de l’intérêt commun des trois artistes pour la construction des genres.

Le décor et les costumes s’inscrivent dans une mise en scène qui joue avec la représentation du modèle binaire de notre société occidentale.
L’axe principal est de créer des points de fuite qui permettent d’autres organisations corporelles au-delà de la binarité.

Venant de la pratique du Butô et du Contact, les performeurs se placent du côté de l’improvisation. Chaque corps garde son autonomie de mouvement et d’expression, mais est toujours influencé par l’autre. La somme d’interactions transforme : la chorégraphie se dessine à travers deux énergies qui viennent à se rencontrer pour donner lieu à une danse mise en commun, voire à un «corps commun».

Les différents rythmes du montage s’accordent à la danse tout en s’opposant au plan fixe qui souligne une scénographie théâtrale. Il en ressort une impression «d’insaisissable» qui se veut dissonante dans ce décor immuable.

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Jams, Maika et Ilazki Toulouse, mars 2013